Plus d’un mois que l’on a grosso modo pas vraiment bougé de l’état de Jalisco et de son fameux lac. Plus d’un mois que l’on échange nos services contre le gîte et le couvert.
On a passé plus de 3 semaines à Igloo Kokolo, avec très peu de sorties.

On a tout misé sur la qualité plutôt que sur la quantité de ces escapades et c’était franchement pas mal!
- weekend en couchsurfing sur l’autre rive, avec à la clé une excursion en lancha sur l’île de Mezcala, un coucher de soleil majestueux à Chapala, la rencontre d’un très gentil et très atypique couple
- notre premier temazcal avec toute la troupe (famille+bénévoles) d’Igloo Kokolo dans un endroit très authentique, roots et chargé en bonnes énergies. Le temazcal = une sorte de hamam très humide, chauffé aux pierres volcaniques dans une yourte. Et le passage dans cette yourte ressemble à une cérémonie avec des chants en langue indigène et des exercices spirituels. Le « chamane » qui menait la danse nous a d’abord fait passer sur sa table pour nous faire craquer les os. Il nous attendait à la sortie avec du thé et des tacos, c’était trop bien!
- une expédition à pied au village d’à côté pour quelques parties de billard avec les autres bénévoles et employé d’Igloo
- la visite de Mazamitla, aussi appelée « Suisse du Mexique ». Force a été de constater que ce surnom ne sied que moyennement à ce gros village d’altitude entouré de montagnounettes et de jolies forêts. Par contre, on y aura vu des champs d’avocatiers comme jamais et appris que ça poussait très bien à 2000 mètres d’altitude!

Et puis finalement, il a fallu quand même s’en aller. Adieux humides avec nos potes bénévoles de France, avec qui on s’est bien marréEs! Philou a trouvé son double sur le chantier en la personne de Yan. Valou a aidé Salomé pour des recherches professionnelles puisque le couple aimerait aller vivre en Suisse après son voyage. Il y avait aussi Fanny, voyageuse solitaire, et Chava et sa femme Jessie et leurs deux enfants, qui passaien pas mal de temps vers nous, donc avec qui on a noué pas mal de liens (soirées plus ou moins arrosées au coin du feu, sous les étoiles!)
Les chèvres de l’autre côté
De fil en aiguille, Chava nous a mis en contact avec une de ses connaissances de la rive d’en face qui a des chèvres et qui aurait été potentiellement intéressé à accueillir aussi des bénévoles. Ni une ni deux, on organise les semaines qui viennent à Ajijic…
On est reçuEs chez Juan Diego et Laura, deux MexicainEs de Guadalajara. Lui a fair toute sa scolarité dans un lycée franco-mexicain et se montre tout content de pouvoir pratiquer la langue de Molière. On peut squatter l’appart’ de leurs parents, juste à côté du leur. On va tous les trois avec Juan Diego à la ferme, après être alléEs chercher du lait. On s’affaire quelques heures à des petits travaux ou à aider un peu à la fromagerie et hop, on remonte à deux sur l’unique siège passager de sa petite camionette. Le mardi, c’esf marché bobo à Ajijic. On pose notre stand pour la matinée dans un marché couvert où les expats viennent faire la queue pour réaliser des emplettes chères.






Tout ça nous donne un petit aperçu de la vie de chevrier/-ère et de celle d’indépendantE. De quoi relancer de grandes discussions sur notre avenir!
On travaille moins et moins durement que chez Chava. On profite de la petite ville d’Ajijic (où s’est formée une énorme diaspora de gring@s à la retraite), ses rues colorées, son ambiance permanente de vacances, sa montagne zebrée de sentiers de rando.




On planche sur la suite de nos pérégrinations, une occupation qui prend toujours pas mal de temps. On reprendra l’avion à la fin de la semaine pour La Paz, mais sans avoir besoin de sortir le passeport pour autant. Si vous ne comprenez pas comment c’est possible, vous l’apprendrez dans notre prochain article!

On veut la suiiiiite hihihi
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